Le tramway est bourré. Les portes ne peuvent pas se fermer car les gens veulent, coûte que coûte, entrer dans la rame. Le chauffeur dit au micro : « ne bloquez pas les portes, soyez intelligents ! »
Réponse de ces mêmes personnes qui ne comprennent pas qu’elles empêchent la fermeture des portes et le départ de la rame : « pourquoi, on est c… ? » Et si cela était vrai !
Femmes-hommes, égalité, bien évidemment ! Femmes-hommes, parité oui ! jeunes-vieux, parité pourquoi pas ! mais imposer la parité partout, absolument, non !
Comment ose t-on proposer en réunion publique qu’il y ait une parité au sein des conseils d’administration des associations ? J’ai cru voir, devant moi, le temps d’un éclair, l’écroulement de notre démocratie. S’il y a bien un lieu où personne n’a le droit de se mêler, c’est bien au sein d’une association. Seuls les adhérents ont le droit de faire entendre leurs droits, de se manifester, de s’investir et de voter. L’association n’est-elle pas une enveloppe de liberté ? Si la parité doit exister au sein de certaines assos, il faut qu’elle soit inscrite dans les statuts, mais pas à être imposée par autrui en dehors de ces structures juridiquement instituées. Seule, une modification de la loi 1901 pourrait faire changer ce mode d’élection interne (?). Espérons que jamais ce type de changement ne voit le jour.
Imaginons un conseil d’administration d’une association d’anciens combattants composé de femmes, de jeunes etc..?
Imaginons une association musicale, où avant le talent artistique, on exigerait qu’il y ait autant de femmes et d’hommes, de jeunes et de vieux dans leur groupe musical.
Imaginons un club d’étudiants avec leur tête des seniors.
Je ne vois pas pourquoi on exigerait dans une chorale de femmes que des hommes fassent partie du conseil d’administration etc…La liste est sans fin.
Bien sûr que l’on pourrait fonctionner dans toutes ces associations avec des conseils d’administration paritaire en matière de sexe, de couleur de cheveux, d’âge etc…mais quelle absurdité !
Aussi, de telles propositions comme celles entendues en public au cours d’une réunion de participation publique, me laisse sans voix. Le but premier d’une asso n’est-il pas de réunir autour d’un même centre d’intérêt de passion, de savoir-faire, de combat, de solidarité, etc…des personnes uniquement concernées par celui-ci avec leur propre sensibilité et leurs compétences.
Même le fait d’insinuer ou d’écrire « tendre vers la parité » parlant du fonctionnement des assos est une amorce contre la liberté individuelle. Ce genre d’argument entendu tout récemment, prouve bien la dérive entretenue par certaines personnes qui, sous des aspects de démocratie, s’enferment elles-mêmes dans des discours frôlant l’intolérance par l’uniformisation de tout, partout et pour tout.
Tout en découvrant le principe d’un traitement léger de prévention et d’entretien médicamenteux, mais dit « à vie », je découvre la stupidité et l’incohérence de vente de certains médicaments.
Mon traitement comporte 3 produits (1 comprimé par produit et par jour). Mon médecin me rédige une ordonnance pour l’achat de 3 mois de traitement. Il ne peut pas me donner un temps plus long car il doit revoir lui même son patient tous les 3 mois et lui renouveler l’ordonnance (?). Soit, allons-y ! Tous les 3 mois chez le médecin. Pour quelqu’un qui y va rarement, cela va me faire drôle.
Deuxième étape, visite chez le pharmacien. Il ne veut pas – oh pardon ! – il ne peut pas me donner le traitement complet pour 3 mois car il ne délivre que mois après mois. A mon questionnement, pourquoi je ne peux pas avoir les 3 mois complets il me répond « c’est comme ça, on n’a pas le droit« . Avec cette réponse des plus sophistiquées, je lui offre un merci un peu glacé et partis. Donc, me voilà avec mon tout petit chargement d’1 mois de traitement comprenant 3 médicaments de 28 (celui-ci, c’est pour le mois de février) ou 30 pastilles chacun.
Donc en clair, jusqu’à la fin de mes jours, il faut que j’aille chez le pharmacien tous les mois et chez le médecin tous les 3 mois. Il suffit de le savoir.
Un mois plus tard, je rends visite à un autre pharmacien. Concernant un des produits de la liste, il me dit : « je n’ai pas ce produit mais j’en ai un autre qui est identique, seul le nom commercial change« . Pourquoi pas, me dis-je ! Et il rajoute, « seulement je n’ai qu’un conditionnent de 60 comprimés, ce qui veut dire que vous avez 1 mois d’avance ». Que faire ? Rien. Je prends. Est-ce que vous me suivez ?
Le troisième mois je vais chez un autre pharmacien (tant qu’à faire, je fais le tour des popotes de mon quartier). J’ai bien fait, car chez celui-ci, apothéose : « je n’ai pas le nom que vous me demandez, j’en ai un autre mais c’est pareil, par contre je ne l’ai pas en conditionnement de 10 mais de 90 comprimés ». Me voilà à présent avec un excédent de comprimés à reporter sur les prochains mois. C’est une caméra cachée de l’Union des pharmaciens, ou quoi ? Me voilà dans la rue avec un nouveau stock et un nouveau nom. En 3 mois je ne savais plus déjà où j’en étais. Je n’allais tout de même pas tous les soirs au coin du feu compter mes pilules restantes en fonction de noms qui bougent tous les quatre matins.
Attention, jour J, c’est la visite chez mon médecin. Je lui raconte mon parcours chez les pharmaciens. Compatissant, il reconduit mon traitement avec les mêmes noms commerciaux de la première ordonnance 3 mois avant (vous me suivez toujours ?). Car si lui se met à changer les noms, je n’ai plus qu’à mettre mon dossier chez un agent comptable.
Ne voulant pas vous ennuyer avec mon histoire de comptage de pilules, je voudrais seulement vous dire que ce cirque infernal s’empire chaque mois, car chaque mois, les noms changent, les conditionnement également si bien que j’ai baissé les bras. J’achète (ou plutôt la Sécurité sociale) ce que l’on veut bien me donner. Avec le rab de comprimés obtenu, j’espère ouvrir une annexe pharmaceutique.
Je ne comprends pas pourquoi lorsqu’un médecin ordonne un traitement de 3 mois (il sait ce qu’il fait) pourquoi on ne peut pas obtenir d’une manière simple par les pharmacies le traitement complet de ces 3 mois et ainsi de suite (la preuve, les conditionnements existent). Si ceux-ci étaient figés avec le même nombre de comprimés, je pourrais comprendre, or avec le constat que je fais actuellement, c’est au petit bonheur la chance en fonction des pharmacies. Il y a tous les cas de figure. Qui parle de gaspillage ou d’économie ? Moi, je parle de ridicule.
Dans le tram, à moins d’avoir un menton qui raye le sol, une cane dans chaque main, des rides à rendre jalouses les tranchées de la guerre 14-18, on ne vous laisse pas une place assise. Ce jour, j’étais sur le quai à attendre patiemment cet engouffrement de chairs humaines avides de se faire absorber par cet aspirateur géant.
Une dame, la soixantaine, un peu énervée arrive à passer devant tout le monde pour vite bloquer deux places assises. Etant placé derrière elle, et poussé par cette marée de corps, je m’asseois, malgré son blocage, sur une des deux places réservées. Réaction immédiate et vive : « Monsieur cette place est réservée pour mon mari qui arrive ». Connaissant ma patience légendaire dans de telle situation, je regarde quand même à quoi ressemble ce mari et m’aperçus qu’il n’était pas invalide, qu’il n’avait aucun signe apparent exigeant une place assise plus que moi.
Lorsque je pris place, ce monsieur en colère me rétorque que je n’avais aucune éducation que j’étais un mal élevé etc, etc…et que je n’avais pas de respect pour son âge. Tout ce qu’il ne fallait pas me dire. A le voir de plus prés, je me rendis compte qu’il était plus jeune que moi ou pas loin. Lui signifiant que cela m’amusait, il me demande de quelle année j’étais. L’espace d’un instant, j’ai vu le moment où nous allions échanger nos cartes d’identité en public. Aussi, pour couper court et ne voulant pas entrer dans une dispute publique et un étalage de nos rides, je lui propose pour la prochaine fois de réserver le wagon entier.
Ce qui était évident, c’est que la seule différence entre lui et moi, était le look. Entre des cheveux en bataille et une unique mèche traversant le crâne de gauche à droite, un sweet et un costume lustré, un foulard coloré et une cravate avec barrette offerte le jour de son mariage, le contraste est important. Pour positiver cette aventure, je ne pensais pas que paraître plus jeune, allait créer des situations cocasses comme celle-ci.
Astuce : pour prendre le tram, vieillissez-vous, vous aurez peut-être la chance d’avoir une place assise, sans histoire.
Qui ne s’est pas fait traiter une fois dans sa vie de c……, petit c.., e….., s….., etc…? Pratiquement tout le monde.
Mais, vous êtes vous déjà fait traiter d’élu ?
Définition : un élu est une personne choisie par une élection, par le coeur ou par Dieu. Moi par personne.
Aussi, se faire traiter d’élu comme une insulte, j’en suis resté statufié sur place.
Je participe à une réunion avec une dizaine de personnes auxquelles je propose leur éventuelle participation dans une opération culturelle commandée par une institution. En tant qu’initiateur et porteur de ce projet, la commande dans ma tête était très précise et assez incontournable. Une fois le projet présenté, une discussion s’engage et un participant, un peu récalcitrant, me rétorque : « même si c’est vous qui définissez le cadre, c’est nous qui disposons et faisons ce que nous voulons ». Un peu surpris, je redéfinis la commande en insistant sur le côté incontournable de certains volets de ce projet. Ce monsieur alors me balança : « vous n’êtes qu’un élu ! » et il quitte les lieux. Plouf ! Dommage, je ne saurais jamais le fond de sa pensée et ce parallèle avec un élu. Ah, si ! si j’ai une petite idée : il suffit de remplacer le mot élu par un autre mot de trois lettres.